Les jeunes inventeront une histoire dans laquelle les joueur·euses de l’escape game devront résoudre une série d’énigmes tout en découvrant progressivement les éléments d’une situation de harcèlement. Cette histoire pourra se dérouler dans un cadre réaliste (un collège, une école) ou dans un univers plus symbolique ou fictif (un monde numérique, une société imaginaire, etc.).

Activités: imaginer l’univers du jeu, les personnages principaux et l’intrigue générale

Objectifs: identifier les mécanismes du harcèlement, explorer les émotions qu’il suscite, réfléchir aux rôles que chacun.e peut jouer (victime, auteur, témoin, adulte) et aux moyens d’y réagir.

En petits groupes, les enfants élaboreront des défis à résoudre, intégrés dans le scénario, et construits à partir des notions vues précédemment. Ces énigmes pourront faire appel à la logique, à l’observation, à la coopération, ou encore à la mémoire émotionnelle. Elles seront conçues comme des leviers pour faire progresser les joueur·euses dans le jeu tout en les confrontant à des situations ou messages liés au harcèlement. Chaque séance permettra d’avancer dans l’élaboration du parcours de jeu.

Activités: fabriquer les supports matériels nécessaires au jeu : décors, objets à manipuler, fausses lettres, indices codés, cartes personnages, vidéos ou documents. Un travail sur la mise en scène, d’ambiance et de cohérence permettra d’immerger pleinement les futur·es joueur·euses.

Ojectif : conception des épreuves et des énigmes de l’escape game et des objets nécessaires pour jouer.

En fin d’année, les dernières séances seront consacrées aux tests et ajustements : nous vérifierons que le jeu fonctionne correctement, que les énigmes sont compréhensibles, que le rythme est fluide.

Les enfants joueront eux-mêmes à leur propre escape game, puis le feront vivre à un autre public : une classe invitée, un groupe de parents, des camarades ou d’autres jeunes. Ils seront ainsi à la fois concepteur·rices, médiateur·rices et animateur·rices de leur création.