Chaîne épistolaire philosophique et solidaire

La révolution numérique semble mettre en péril notre rapport à l’écrit.

La spécificité de l’écrit par rapport à l’oral s’estompe.

Dans le «tchat», les «tweets» ou les «SMS», les écrits volent aujourd’hui aussi vite que le font les paroles.

La complexité des articulations discursives fait place à des slogans simplistes.

L’orthographe se simplifie au risque de se couper de son histoire : là aussi on écrit comme on parle. On n’apprend plus certains temps jugés trop littéraires comme le subjonctif plus-que-parfait. Même le passé simple est voué à passer à la trappe.

Sommes-nous, dès lors, destinés à nous passer de ce qui fait le sel de l’écrit ou à réinventer notre rapport à lui ?

Avant de se désespérer de cet avenir possible ou de s’en féliciter en considérant qu’il est plus aisé de dicter à Siri (ou à une autre application informatique de commande vocale) ses recherches plutôt que de les écrire, il importe toutefois de se poser la question suivante :

Quel est l’intérêt de l’écriture manuscrite ?

À quoi sert-il d’écrire et corrélativement de lire ?

En décembre 2020, en plein confinement, le CAL Charleroi a lancé une chaîne épistolaire afin de permettre à un maximum de personnes de répondre à ces interrogations – de façon manuscrite – et d’emboîter leur pensée à celle des personnes qui les ont précédées au sein d’une chaîne de réflexion qui visait à nourrir non seulement notre liberté de pensée, mais aussi notre solidarité en ces temps d’isolement confiné.

Guillaume Lejeune, animateur philo au CAL Charleroi, a rassemblé toutes les contributions afin de compiler l’ensemble des réflexions épistolaires au sein sein d’une publication.

Vous pouvez réserver un exemplaire auprès de Guillaume, par mail ou consulter la publication dans cet article.

Plus d’infos: guillaume.lejeune@cal-charleroi.be 

 

PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com