Ciné-débat « La belle époque » à Courcelles
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INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 29 septembre 2024
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Dans le cadre de la campagne « Solde insuffisant: le choix de qui ?« , le cinéphilo d’octobre traitera de la précarité, en utilisant des extraits de deux films qui offrent des perspectives uniques sur ce thème.
Federico Fellini, « La strada » (1954)
Ce chef-d’œuvre de Fellini suit l’histoire de Gelsomina, une jeune femme vendue par sa mère à un artiste de rue brutal nommé Zampanò. À travers leurs voyages, le film soulève les thèmes de la pauvreté, de la marginalisation et de la survie, et propose une méditation poignante sur la précarité humaine.
Matteo Garrone, « Pinocchio » (2019)
Cette adaptation sombre et réaliste du conte classique de Carlo Collodi raconte l’histoire du marionnettiste Geppetto et de son fils de bois, Pinocchio. Le film illustre les luttes économiques et sociales de ses personnages et souligne les défis de la pauvreté et de la précarité dans un contexte de conte de fée.
En quoi les parcours de Gelsomina et Pinocchio reflètent les réalités de la marginalisation et de l’exclusion sociale ? Quelles leçons sur la dignité humaine et la résilience pouvons-nous en tirer ?
Ces extraits nous amèneront à réfléchir sur les défis et les injustices associés à la pauvreté, et comment elles peuvent nous inspirer à penser notre propre société.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 27 octobre 2024
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Réfléchissons aux impacts de la modernité et de la superficialité, grâce à une immersion totale dans l’univers satyrique de Jacques Tati, son humour subtil et ses critiques visuelles.
Jacques Tati, « Mon oncle » (1958)
Ce film suit le personnage de Monsieur Hulot alors qu’il navigue entre son vieux quartier pittoresque et la maison ultra-moderne de sa sœur et de son beau-frère. À travers des scènes comiques, Tati critique la superficialité de la modernité et l’obsession pour l’apparence et le conformisme dans la société.
Jacques Tati, « Playtime » (1967)
Dans cette œuvre, Tati investigue le monde moderne et ses pièges, toujours à travers les yeux de Monsieur Hulot, qui se perd dans un Paris ultramoderne. Une critique de la société de consommation et du paraître, illustrant comment les environnements modernes peuvent déshumaniser et aliéner les individus.
Comment réagir aux pressions sociales du paraître et du conformisme ? En quoi les interactions avec les objets et les espaces modernes révèlent les absurdités de la société de consommation ?
Une matinée qui nous amènera à questionner notre propre rapport à l’apparence et à la consommation.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 24 novembre 2024
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Deux œuvres cinématographiques sombres et poignantes nous serviront, pour ce premier Cinéphilo de l’année, à comprendre comment le jeu, en tant qu’activité, peut être à la fois un moyen de disruption et de salvation.
René Clément, « Jeux interdits » (1952)
Ce film raconte l’histoire de deux enfants qui trouvent refuge dans le jeu pour échapper à la dure réalité de la Seconde Guerre mondiale et explore comment le jeu devient une forme de résistance psychologique et un moyen de survivre à l’horreur environnante.
Roberto Benigni, « La vie est belle » (1997)
Dans ce classique du cinéma, Guido, un père juif, utilise le jeu pour protéger son fils des horreurs du camp de concentration nazi. En transformant la réalité terrifiante en un concours fictif, Guido réussit à préserver l’innocence et l’espoir de son fils. Ce film illustre le pouvoir du jeu comme une forme de sauvegarde émotionnelle et psychologique et offre une perspective sur la résilience humaine face à la barbarie.
Comment le jeu peut-il agir comme un mécanisme de survie ? Quels sont les aspects disruptifs du jeu dans des contextes de guerre et de violence extrême ?
Nous discuterons de la capacité du jeu à transformer des réalités brutales en espaces de liberté et d’espoir, même dans les circonstances les plus désespérées.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 26 janvier 2025
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Ce mois-ci, nous nous penchons sur la question complexe de l’hospitalité à travers deux œuvres cinématographiques qui nous invitent à réfléchir sur les dimensions de l’accueil, de la bienveillance et de l’hostilité.
Dennis Hopper, « Easy Rider » (1969)
Dans Easy Rider, deux motards, Wyatt et Billy, traversent les États-Unis à moto, cherchant la liberté et une nouvelle façon de vivre. En chemin, ils rencontrent diverses formes d’hospitalité, certaines chaleureuses et accueillantes, d’autres hostiles et dangereuses. Une dichotomie entre l’idéal de l’hospitalité américaine et la réalité de la méfiance et de l’intolérance qu’ils rencontrent.
Lars von Trier, « Dogville » (2003)
Ce film raconte l’histoire de Grace, une femme en fuite qui trouve refuge dans la petite ville de Dogville. Les habitants acceptent de l’héberger en échange de ses services, mais leur hospitalité se transforme progressivement en exploitation et cruauté. Un récit qui interroge les véritables motivations derrière les gestes apparemment altruistes des habitants.
En quoi ces expériences reflètent les tensions entre l’individualité et la communauté ? Comment les deux films utilisent l’hospitalité pour commenter la société et les relations humaines ?
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 23 février 2025
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
En ce mois de mars, les Cinéphilos nous amènent à réfléchir à la thématique du harcélement, à en explorer ses multiples facettes et à réfléchir sur les réactions appropriées face à cette problématique.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 30 mars 2025
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
En avril, les Cinéphilos abordent la question du désarroi et de la perte de repères à travers deux films emblématiques.
Francis Ford Coppola, « Apocalypse Now » (1979)
Un chef-d’œuvre du cinéma qui nous immerge au cœur de la guerre du Vietnam. Nous suivons le capitaine Benjamin Willard dans sa mission pour assassiner le colonel Kurtz, devenu fou. Entre le chaos de la guerre et la perte de moralité, ce film met en lumière le profond désarroi et l’aliénation des soldats face à l’horreur et à l’absurdité du conflit.
Sofia Coppola, « Lost in Translation » (2003)
Dans un registre totalement différent, « Lost in Translation » nous embarque au Japon, où Bob Harris, star de cinéma vieillissante, rencontre Charlotte, une jeune femme récemment diplômée et délaissée par son mari. Les deux étrangers, perdus dans la culture japonaise et leurs propres vies, se lient d’amitié et cherchent un réconfort mutuel. Une réflexion subtile sur le sentiment de déconnexion et la quête de sens.
Quels sont les éléments déclencheurs de la perte de repères ? Comment l’environnement peut influencer le sentiment de perte de sens ? Quels mécanismes de survie adopter pour faire face à la désorientation ?
Discutons de comment retrouver le chemin quand on est dans le brouillard.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 27 avril 2025
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Ce mois-ci, nous partons à la découverte de l’univers de David Lynch avec la série emblématique « Twin Peaks ». Connue pour ses intrigues mystérieuses et son ambiance troublante, celle-ci nous pousse à interroger la nature du réel et ce qui se cache sous la surface de notre quotidien.
David Lynch, « Twin Peaks » (1990-2017)
Dans la petite ville de Twin Peaks, la découverte du meurtre de Laura Palmer révèle une toile complexe de secrets, de mystères et de perturbations. Lynch utilise une esthétique et une narration non linéaires pour décortiquer les ombres et les contradictions du réel, posant ainsi des questions fondamentales sur la nature de la réalité et les angoisses qu’elle peut engendrer.
Quelles sont les caractéristiques du « réel » ? Quelle frontière entre le banal et le surnaturel ?
Discutons de comment notre perception du réel peut être manipulée pour nous confronter à nos peurs les plus profondes, et délimitons, ensemble, la frontière entre ce qui est réel… et ce qui nous effraie.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 25 mai 2025
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Pour le dernier des Cinéphilos de cette saison, nous nous intéressons à la question de la mécanisation de la Terre à travers le film « Koyaanisqatsi » de Godfrey Reggio.
Godfrey Reggio, « Koyaanisqatsi » (1982)
« Koyaanisqatsi » (= « vie en déséquilibre » en langue hopi) est un film expérimental qui montre le contraste entre la beauté de la nature et la machine industrielle. Une critique de l’impact de l’activité humaine sur la planète qui invite à réfléchir sur la direction que prend notre monde et sur la possibilité que notre Terre devienne, en effet, une machine.
Ce chef-d’œuvre visuel, accompagné de la musique envoûtante de Philip Glass, permet de penser la relation entre l’humanité et la technologie, ainsi que l’impact de la modernité sur notre planète.
INFOS PRATIQUES
▶ Dimanche 29 juin 2025
▶ De 11:00 à 12:30
▶ Quai 10 (Quai Arthur Rimbaud, Charleroi)
Pour la Green Team du CAL Charleroi 🙂 https://cal-charleroi.be/parcours-de-randonnees-laiques/
Une initiative lancée au regard de la Convention laïque 2022 intitulée « (Re)faire société »
Le CAL Charleroi, engagé dans la promotion de l’esprit critique et de la liberté de pensée, vous invite à découvrir une facette unique de notre territoire à travers la Balade Philo au Bois du Cazier. Cette promenade autonome, jalonnée de réflexions philosophiques, offre l’opportunité de se reconnecter à l’histoire et à la nature, tout en stimulant son esprit.
Philosopher en marchant nous connecte à notre environnement et libère l’esprit. La marche incarne la recherche constante d’équilibre, tout comme la pensée. Nous oscillons d’un pied à l’autre et envisageons une idée puis une autre. Finalement, la marche, c’est un peu un corps qui pense.
Ici, au Bois du Cazier, un site empreint d’histoire, les terrils et les paysages alentour sont l’occasion parfaite pour s’interroger sur le lien entre l’Homme et la nature.
La balade débute devant les grilles de l’ancienne mine. À chaque étape, des expériences philosophiques vous invitent à réfléchir sur vos perceptions et à renouer avec vos cinq sens. Du sentier longeant le terril, jusqu’au sommet offrant une vue imprenable sur la région, chaque arrêt permet de s’imprégner de la richesse du paysage et de l’histoire industrielle du Bois du Cazier.
Le parcours se termine au cimetière, un lieu de recueillement où reposent les mineurs victimes de la catastrophe de 1956. C’est un moment pour réfléchir à la mémoire collective et au lien entre passé et présent.
Que vous marchiez seul·e ou en groupe, cette balade est une expérience sensorielle et intellectuelle. Elle vous invite à ralentir, à observer, et à vous reconnecter à ce territoire chargé d’histoire.
Guillaume Lejeune est l’animateur qui a conçu cette balade philo à réaliser en autonomie. Vous pouvez lui faire part de vos vécus, lui envoyer vos plus belles photos, lui poser des questions ou suggérer des améliorations, extensions, idées nouvelles. À la demande et en fonction de ses disponibilités, Guillaume peut aussi accompagner un petit groupe et réaliser la balade avec vous.
Le Service Laïque d’aide aux Personnes est fondamental afin d’être aux côtés des personnes qui ont besoin d’écoute et de soutien dans une perspective de libre pensée!
Infos et inscriptions: 02/627 68 90 ou slp@ulb.be
Programme:
Journée reconnue comme formation continue
Modérateur: Eddy Caekelberghs
8h30: Accueil
9h00:
10h30: Pause café
12h30: Questions-réponses
13h00: Repas
15h00: Relaté synthétique des ateliers. Prospectives
16h00: Verre de l’amitié
Le groupe d’écriture « J’écris ma vie » est une invitation à partager vos récits personnels dans un cadre chaleureux et bienveillant. Une fois par mois, ce groupe se réunit pour que chacun puisse présenter ses textes, qu’il s’agisse de souvenirs de vie, d’expériences marquantes, de passions ou de rencontres.
Les participant·es bénéficient de l’écoute et des retours constructifs des autres membres, enrichissant ainsi leur propre démarche d’écriture. Ce moment de partage permet non seulement de s’exprimer librement, mais aussi de développer ses compétences rédactionnelles.
Que vous soyez un·e écrivain·e aguerri·e ou débutant·e, ce groupe vous offre l’occasion de progresser dans une ambiance conviviale, où la créativité et l’échange sont au cœur de l’expérience. Vous serez accompagné·e par des passionné·es d’écriture qui, comme vous, souhaitent raconter leur histoire, tout en apprenant des autres.
Rejoindre ce groupe, c’est se donner la chance de mettre des mots sur ses maux et sur ses souvenirs et de les partager avec celleux qui comprennent l’importance du récit de vie. Si vous cherchez à immortaliser vos expériences et à les sublimer par l’écriture, le groupe d’écriture « J’écris ma vie » est l’endroit idéal pour vous.