PHILO PHOTO
Raisonner à travers l'image
Et si une photographie devenait le point de départ d’une réflexion collective ? En partenariat avec le Musée de la Photographie, Philo Photo propose une expérience originale qui mêle découverte artistique et questionnement philosophique.
L’activité prend la forme d’une visite interactive dans les salles du musée. À partir d’une sélection de clichés, les participant.es sont invité.es à observer, à s’interroger et à échanger leurs points de vue. En effet, les photographies ne se contentent pas de représenter : elles révèlent, interpellent et ouvrent la porte à des discussions profondes sur nos manières de voir le monde.
Le dispositif peut s’adapter à différents contextes et objectifs pédagogiques. Un parcours spécifique a par exemple été conçu en lien avec l’EVRAS. Grâce au médium de la photographie, il est possible d’aborder de manière sensible et constructive des thèmes essentiels :
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Les émotions et leur expression ;
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Les relations sociales, familiales, amicales ou amoureuses ;
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Le corps et son développement ;
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Le plaisir et le consentement ;
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L’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Philo Photo devient ainsi un espace d’échange où l’art suscite le débat, nourrit l’esprit critique et favorise une meilleure compréhension de soi et des autres.



Si un homme de sciences affirme que tous les cygnes sont blancs, combien en faudra-t-il pour valider son hypothèse ? 10 ? 100 ? 1000 ? Aucun en fait : la vraie démarche scientifique cherche à se faire mentir… C’est le cygne noir qui l’intéresse. Une histoire pour interroger les théories et leurs limites.
Une tempête s’annonce. Chaque famille se prépare et fait des provisions avant de s’enfermer, bien au chaud. Mais deux étrangers avancent dans le froid. Ils ont été surpris par la tempête. Qui sont ces gens ? Que veulent-ils donc ? La méfiance amène les habitants de la forêt à fermer leur porte et leur coeur. Heureusement, un acte de bonté survient…
Ernest n’arrête pas d’embêter Salomé. Il lui tire les cheveux, fait tomber ses lunettes exprès… La maman de Salomé dit que, peut-être, Ernest est amoureux d’elle.
Chaque jour, Nicodème se faufile en catimini dans le bureau de son papa pour vérifier que « le » cadeau est toujours là. Emballé dans un beau papier bleu et scellé par un ruban doré. Le petit garçon le regarde, le secoue tout doucement pour entendre résonner son petit bruit. Ensuite, il le repose, et s’en va. Mais l’image du cadeau ne le quitte pas.
Charlotte et les quarante poules de la basse-cour en ont assez d’être les seules à ranger le nid, couver les œufs et surveiller les poussins, pendant que Hadoc le coq et les poulets se prélassent et paradent la crête en l’air. Les poulettes manifestent, couvrent le cocorico matinal de leurs caquètements et font la grève des ailes. Cela cloue le bec d’Hadoc qui accepte de négocier.
À l’arrêt de bus, deux générations attendent et s’opposent. Un jeune échange des textos, prend des selfies et joue à des jeux en écoutant de la musique. Un homme âgé observe le spectacle de la nature : une araignée qui tisse sa toile, une colonie de fourmis, une plante qui pousse sur le trottoir.
Le Petit Prince vient d’une planète à peine plus grande que lui sur laquelle il y a des baobabs et une fleur très précieuse, qui fait sa coquette et dont il se sent responsable. Le Petit Prince aime le coucher de soleil. Un jour, il l’a vu quarante-quatre fois ! Il a aussi visité d’autres planètes et rencontré des gens très importants qui ne savaient pas répondre à ses questions. Sur la Terre, il a apprivoisé le renard, qui est devenu son ami. Et il a rencontré l’aviateur échoué en plein désert du Sahara. Alors, il lui a demandé : « S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !»
« Dans la vie, beaucoup de choses se transforment et passent. Toutes sauf une. »
La girafe regarde par-dessus la palissade. Mais comment faisait-elle quand elle était petite ? Et ce singe pensif, était-il tellement sérieux quand il était petit ? Et cette grosse cochonne toute rose, était-elle déjà coquette quand elle était petite ? Pour découvrir l’enfant, il vous suffit de soulever l’adulte.





