Qu’est-ce que l’éternel retour ? Comment le thème de l’éternel retour challenge-t-il notre perception du temps et de la répétition des erreurs humaines ? En quoi cette notion peut-elle être perçue comme un test de notre capacité à embrasser notre vie dans son intégralité, y compris ses erreurs ?

En avril, les Rendez-Vous Philo aborderont une des thématiques les plus intrigantes de la philosophie de Friedrich Nietzsche : Sommes-nous condamnés à répéter les mêmes erreurs inlassablement ? Comment comprendre le thème de l’éternel retour ? Nous examinerons ces questions à travers son œuvre Le gai savoir (1882).

Friedrich Nietzsche est l’un des philosophes les plus influents de la fin du 19e siècle. Ses travaux interrogent les fondements de la moralité, la culture occidentale, et les structures de la connaissance. Le gai savoir (1882) est l’une de ses œuvres majeures, célèbre pour sa déclaration de la « mort de Dieu » et l’introduction du concept de l’éternel retour. Nietzsche propose une vision du monde où la répétition infinie des événements est un moyen de valoriser chaque moment de l’existence, soulignant l’importance de vivre de manière à pouvoir souhaiter la répétition éternelle de ses actes.

Quelles sont les principales caractéristiques du mouvement slow  Peut-il être considéré comme une réponse durable aux défis posés par la modernité et la globalisation ? Est-il une véritable transformation sociétale ou condamné à rester une niche pour une minorité privilégiée ?

Pour le rendez-vous philo de mai, nous examinerons le mouvement slow sous différentes perspectives à travers les ouvrages Slow Food de Carlo Petrini (2005) et Ralentir la ville. Pour une ville solidaire de Paul Ariès (2010). La question en fil rouge : Le mouvement slow est-il une simple mode sans lendemain ?

Carlo Petrini est un activiste et écrivain italien, fondateur du mouvement Slow Food en 1986. Son ouvrage Slow Food (2005) est un manifeste pour une alimentation locale, traditionnelle et de qualité, en opposition à la culture de la restauration rapide et industrielle.

Paul Ariès est un politologue et essayiste français, connu pour ses travaux sur la décroissance et le mouvement slow. Dans Ralentir la ville. Pour une ville solidaire (2010), il propose une réflexion sur la nécessité de ralentir le rythme de vie urbain. Il défend l’idée d’une ville solidaire et humaine, où la priorité est donnée à la qualité de vie, la solidarité et le bien-être des habitants plutôt qu’à la croissance économique et à la vitesse.

Comment les stratégies de branding des grandes entreprises influencent-elles nos choix de consommation et nos modes de vie ? Quelles sont les conséquences sociales et environnementales de la domination des marques sur les marchés mondiaux ? Comment résister à la pression des marques et promouvoir un modèle économique plus éthique et durable ?

Pour notre dernier Rendez-Vous Philo de la saison, nous nous pencherons sur l’influence des marques et leur impact sur notre quotidien à travers l’ouvrage No Logo de Naomi Klein (1999), avec pour question centrale : Les marques exercent-elles une forme de tyrannie sur nous ?

Naomi Klein est une journaliste, essayiste et activiste canadienne. Son ouvrage No Logo est devenu un manifeste du mouvement anti-globalisation. Elle y critique sévèrement les pratiques des grandes multinationales, qu’elle accuse de monopoliser l’économie mondiale, d’exploiter les travailleur·euse·s dans les pays en développement et de manipuler les consommateur·trice·s à travers des stratégies de branding agressives.